Romaric Roynette, chargé du cours sur la culture japonaise en français à l'institut français du Kansai (Japon) propose aux participants à ce cours de rassembler leurs exposés dans ce blog.
mercredi 31 décembre 2014
Genji monogatori
Emission de radio à écouter :
http://www.franceculture.fr/emission-tout-un-monde-le-dit-du-genji-%E6%BA%90%E6%B0%8F%E7%89%A9%E8%AA%9E-genji-monogatari-notre-serie-sur-les-grands-textes-fonda
vendredi 5 septembre 2014
Petites anecdotes savoureuses sur Kyoto
Le 17 mai 2014
Etsuko HATANAKA
Introduction
A quoi pensez-vous quand vous entendez le nom de la ville de Kyoto?
Kyoto est mondialement connue en tant qu'ancienne capitale du Japon de 794 à 1868. Située au milieu de la nature, elle a beaucoup de monuments historiques et de patrimoines culturels. La culture culinaire japonaise, pleine d'événements et de cérémonies traditionnels, le thé vert maccha (抹茶), la pâtisserie traditionnelle japonaise wagashi (和菓子), les geisha (芸者), le Palais Impérial ou encore la rivière Kamogawa (鴨川), il y a beaucoup de mots qui nous viennent à l'esprit lorsque nous pensons à Kyoto.
Ce rapport est écrit pour vous conter des petites histoires de cette petite ville qu’est Kyoto.
Etsuko HATANAKA
Introduction
A quoi pensez-vous quand vous entendez le nom de la ville de Kyoto?
Kyoto est mondialement connue en tant qu'ancienne capitale du Japon de 794 à 1868. Située au milieu de la nature, elle a beaucoup de monuments historiques et de patrimoines culturels. La culture culinaire japonaise, pleine d'événements et de cérémonies traditionnels, le thé vert maccha (抹茶), la pâtisserie traditionnelle japonaise wagashi (和菓子), les geisha (芸者), le Palais Impérial ou encore la rivière Kamogawa (鴨川), il y a beaucoup de mots qui nous viennent à l'esprit lorsque nous pensons à Kyoto.
Ce rapport est écrit pour vous conter des petites histoires de cette petite ville qu’est Kyoto.
Le Rangaku : les études hollandaises
Par Romaric Roynette
Le Rangaku désigne l’ensemble des connaissances présentes au Japon développées à partir des contacts avec les néerlandais de l’île de Dejima, à Nagasaki, pendant la période d’Edo et du Sakoku.
Grâce au Rangaku, le Japon a évité un isolement technologique total. Il a pu suivre, au moins partiellement, l’évolution des savoirs qui se développaient à ce moment là très rapidement en Europe.
Le niveau scientifique atteint par le Japon à la fin d’Edo lui permet ensuite d’assimiler très rapidement l’immense flux d’informations et de techniques nouvelles auquel il a accès à partir de 1854, date de la fin du Sakoku.
Le Rangaku désigne l’ensemble des connaissances présentes au Japon développées à partir des contacts avec les néerlandais de l’île de Dejima, à Nagasaki, pendant la période d’Edo et du Sakoku.
Grâce au Rangaku, le Japon a évité un isolement technologique total. Il a pu suivre, au moins partiellement, l’évolution des savoirs qui se développaient à ce moment là très rapidement en Europe.
Le niveau scientifique atteint par le Japon à la fin d’Edo lui permet ensuite d’assimiler très rapidement l’immense flux d’informations et de techniques nouvelles auquel il a accès à partir de 1854, date de la fin du Sakoku.
Dejima : porte du Japon sur le monde à l’époque d’Edo (1600-1868)
Par Romaric Roynette
Introduction
Dejima, « l’île extérieur », est une île artificielle située à Nagasaki, construite par ordre du Shogun Tokugawa en 1636 pour le logement des étrangers autorisés à faire du commerce entre le Japon et le reste du monde.
L’île est un comptoir commercial, c'est-à-dire un port doté d’installations portuaires, d’entrepôts et servant de résidence à une communauté étrangère de commençants et d’administrateurs.
L’île est au départ habitée par les portugais mais après leur expulsion du Japon, elle accueille une petite population de néerlandais. Ils sont les seuls européens autorisés à résider au Japon après la fermeture volontaire du pays au reste du monde en 1641 (Sakoku).
Enfermés à Dejima, ayant interdiction de circuler librement dans le pays, les néerlandais sont cependant restés pendant 218 ans sur cette étroite bande de terre d’environ 1 hectare. Les contraintes de la vie quotidienne étaient largement compensées par des profits importants. Ils jouissaient en effet de l’exclusivité sur le commerce internationale, les japonais eux-mêmes n’ayant pas le droit de commercer avec l’étranger. Ces derniers, malgré le Sakoku, purent grâce à Dejima, se procurer certains produits qu’ils n’avaient pas mais aussi garder un contact avec le monde et obtenir des informations de toutes natures.
Le Gangôji
Par Kimitaka Kubo
Gokurakubô(極楽坊)au temple Gangôji est classé comme trésor national.
Intropduction
On sait très bien que le premier temple bouddhiste construit au Japon, (de 588 au 596) est Hôkôji(法興寺)qui signifie le temple d’où la loi du bouddhisme prospère、ou bien Asukadera(飛鳥寺)parce que le site du temple est à Asuka, mais à la suite du transfert de la capitale, d’Asuka à Heijô-kyô(平城京、à présent Nara)en 710, la cour impériale decide le transfert des bâtiments du temple à Heijô-kyo, si bien que les constructions telles que piliers, poutres, planches, tuiles, pierres de base etc, sont démontées, puis transportées et reconstruites dans la nouvelle capitale. La reconstruction est achevée en 718 et ce temple est renommé Gangôji(元興寺)[qui signifie le temple d’où la loi du bouddhisme prospère à l’origine], et est mis sous le contrôle du gouverment impérial.
Uji et le Byoudouin
UJI ET LE BYÔDÔ-IN
Mayuri Sakaguchi
Introduction
Une grande cérémonie religieuse d’’inauguration a eu lieu à l’occasion de la rénovation du Hôô-dô après un et demi ans de travaux, le 2 avril cette année.
C’était une grande réparation, 56 ans après la précédente. On a changé 52 000 tuiles par des nouvelles et on a coloré les piliers et les portes comme à l’original, en couleur de brun rougeâtre. On a réparé les statues de phénix . Cela a coûté 450 000 000 ¥. Il y a de quoi aller voir Hôô-dô!
Avant d’y aller cela serait mieux d’apprendre sur le Byôdô-in, le Hôô-dô et la ville de Uji, là où se trouvent le temple.
Mayuri Sakaguchi
Introduction
Une grande cérémonie religieuse d’’inauguration a eu lieu à l’occasion de la rénovation du Hôô-dô après un et demi ans de travaux, le 2 avril cette année.
C’était une grande réparation, 56 ans après la précédente. On a changé 52 000 tuiles par des nouvelles et on a coloré les piliers et les portes comme à l’original, en couleur de brun rougeâtre. On a réparé les statues de phénix . Cela a coûté 450 000 000 ¥. Il y a de quoi aller voir Hôô-dô!
Avant d’y aller cela serait mieux d’apprendre sur le Byôdô-in, le Hôô-dô et la ville de Uji, là où se trouvent le temple.
Le Rakugo : l'art du conte oral japonais
Arts du conte oral japonais
Taketo IKEUCHI
1. Introduction
Au Japon, il y a plusieurs sortes d’arts et de traditions de conte oral depuis très longtemps.
Dans cette étude, on présente l’art du conte raconté par un seul conteur.
Il s’agit de « Rôkyoku 浪曲 », « Kôdan講談 » et « Rakugo落語 ».
Ce sont des arts de conte traditionnel transmis de bouche à oreilles.
Taketo IKEUCHI
1. Introduction
Au Japon, il y a plusieurs sortes d’arts et de traditions de conte oral depuis très longtemps.
Dans cette étude, on présente l’art du conte raconté par un seul conteur.
Il s’agit de « Rôkyoku 浪曲 », « Kôdan講談 » et « Rakugo落語 ».
Ce sont des arts de conte traditionnel transmis de bouche à oreilles.
Urameshiya : histoire de revenants à Kyoto
Urameshiya
Histoires de revenants à Kyoto
Taketo IKEUCHI
1. Intruduction
Les Japonais aiment souvent raconter des histoires de fantômes en été à l’occasion de réunions, de soirées, ou de voyages organisés par l’école par exemple. On croit qu’elles permettent de se refroidir pendant l’été chaud et humide du Japon…
Dans cette étude, on présente quelques contes de revenants à Kyoto.
Nous espérons que cette étude vous permettra de rester plus froid pendant l’ été caniculaire !
Histoires de revenants à Kyoto
Taketo IKEUCHI
1. Intruduction
Les Japonais aiment souvent raconter des histoires de fantômes en été à l’occasion de réunions, de soirées, ou de voyages organisés par l’école par exemple. On croit qu’elles permettent de se refroidir pendant l’été chaud et humide du Japon…
Dans cette étude, on présente quelques contes de revenants à Kyoto.
Nous espérons que cette étude vous permettra de rester plus froid pendant l’ été caniculaire !
Sortie du 25 juin 2014 à Fushimi
Dans le cadre du cours « la culture japonaise en français » de l’institut français de Kyôto, dimanche 29 juin, on est sorti dans la ville typique pour la fabrication du Saké à Kyôto ! Il s’agit du quartier Fushimi se situant au sud de la ville de Kyôto.
samedi 10 mai 2014
Le poisson sur la table japonaise
Par Kyoko Takaoka
La cuisine japonaise est inscrite sur la liste de Patrimoine culturelle immatérielle, il ya peu de temps.最近になって、日本食が、世界遺産(文化の部)に登録されました。
La cuisine japonaise est caractérisée par la beauté de la présentation. Lorsqu’elle est servie sur
le plateau, on y voit une jolie peinture multicolore qui figure la saison. Une jolie peinture comestible ! A l’instant, elle nous fait oublier de prendre des baguettes.
La cuisine japonaise est inscrite sur la liste de Patrimoine culturelle immatérielle, il ya peu de temps.最近になって、日本食が、世界遺産(文化の部)に登録されました。
La cuisine japonaise est caractérisée par la beauté de la présentation. Lorsqu’elle est servie sur
le plateau, on y voit une jolie peinture multicolore qui figure la saison. Une jolie peinture comestible ! A l’instant, elle nous fait oublier de prendre des baguettes.
Gunkanjima l’île fantôme
Les ruines de l’île d’Hashima servent de décor au film de James Bond Sky fall. Depuis peu, l’île, une ancienne mine de charbon perdue au milieu de l’océan au large du Japon, devient de plus en plus connue et visitée par les japonais mais aussi par les étrangers, notamment à cause de son caractère insolite et du mystère à la fois fascinant et quelque peu morbide qui entoure ses ruines.
Par Romaric Roynette
samedi 12 avril 2014
La recherche du premier emploi au Japon et la rentrée du premier avril pour les jeunes diplômés, une enquête de Romaric Roynette
Japon d’avril : la fin du parcours du combattant pour les jeunes diplômés. |
La licence en poche, à l’issue de sa 4° année
universitaire, Kumi a laissé dans l’armoire son long manteau blanc à
frous-frous, ses faux cils recourbés, sa démarche suriashi faite de petits pas
qui lui donnait l’air d’une poupée, pour porter sans état d’âme un tailleur
sombre et formel. « Il était temps de devenir une adulte », confie-t-elle
en évoquant ses années d’université avec, déjà, un brin de nostalgie.
Le 1er avril, des millions de diplômés
fraichement émoulus commencent leur vie active exactement le même jour. Comme
eux, Kumi a pris le métro et pour la première
fois mis les pieds dans l’entreprise où elle a été recrutée il y a déjà presque
….un an. Elle n’était alors qu’en 3ème
année et à un an du diplôme.
jeudi 20 mars 2014
Sortie à Kyoto du début du printemps!
Sortie à Kyoto du début du printemps !
Dans le cadre du cours « la culture japonaise en français » de l’Institut français de Kyoto, dimanche 16 mars, on est sorti tout ensemble au soleil du printemps !!
Notre itinéraire était le suivant : Kitanotemangû, déjeuner dans un restaurant de udon, Senbonshaka-dô (le sanctuaire shinto construit au 13°s dont le bâtiment n’a jamais été reconstruit, ce qui en fait la plus ancienne des constructions encore debout de Kyoto), Tondaya (le musée des maisons traditionnelles kyotoïte), Le Nishijin textile center (sorte de musée des tissus traditionnels dans lequel il y a des défilés de Kimonos), Nishijin Ori et le Seimei jinja. Il s’agissait d’une promenade dans le vieux quartier de « Nishijin », connu pour son tissu traditionnel.
Dans le cadre du cours « la culture japonaise en français » de l’Institut français de Kyoto, dimanche 16 mars, on est sorti tout ensemble au soleil du printemps !!
Notre itinéraire était le suivant : Kitanotemangû, déjeuner dans un restaurant de udon, Senbonshaka-dô (le sanctuaire shinto construit au 13°s dont le bâtiment n’a jamais été reconstruit, ce qui en fait la plus ancienne des constructions encore debout de Kyoto), Tondaya (le musée des maisons traditionnelles kyotoïte), Le Nishijin textile center (sorte de musée des tissus traditionnels dans lequel il y a des défilés de Kimonos), Nishijin Ori et le Seimei jinja. Il s’agissait d’une promenade dans le vieux quartier de « Nishijin », connu pour son tissu traditionnel.
samedi 15 mars 2014
Les sanctuaires shintoïstes
Jinja
Taketo IKEUCHI
1. Intruduction
On dit que se trouvent plus de 88 000 jinja ou sanctuaires shinto dans tout le
Japon. Dans la seule ville de Kyoto, il y a plus de 600 sanctuaires.
Dans cette étude, on présente les bases du
shintoïsme.
Nous espérons que cette étude vous permettra de
découvrir davantage le Japon et les bienfaits des kami !
dimanche 2 mars 2014
L'iaido
Iaïdo(居合道)
Par Kimitaka Kubo, 7ème dan renshi d'Iaido
1. Introduction
On connaît peu de l’Iaï(居合い),ou l’Iaïdo(居合道) même
au Japon, par conséquent, on le confond souvent avec le Battödo(抜刀道)qui est l’art de trancher un botte de paille de riz(巻き藁). Les Jargons des Budôs(武道)ou des arts martiaux sont parfois très compliqués. En fait, ce qu’on
appelle l’Iaï(居合い),le Battôjutu(抜刀術)et l’Iaïdo(居合道), indique le même art martial ou
presque.
vendredi 28 février 2014
Cure-dents et brosses à dents à l'époque Edo
Cure-dents et brosses à dents à l’époque d’Edo
Par Mayuri Sakaguchi
Dans un restaurant japonais, on trouve souvent
sur la table des yoji (cure-dents)à côté des waribashi (baguettes),
mises dans une petite boîte laquée. C’est la coutume japonaise d’ utiliser un
yoji après le repas pour l’ hygiène ou plutôt pour enlever les fibres de la nourriture
qui sont abondantes dans les ingrédients utilisés dans la cuisine japonaise,
comme les negi ( poireaux )par exemple.
Kyoto, l'ancienne capitale protégée par la géomancie
Kyoto, l'ancienne capitale protégée par la géomancie
Mayumi UEHIRA
Introduction
Pendant la période
ancienne (kodai古代), le siège impérial (miyakoミヤコ[1]) fut fréquemment transféré au bout de quelques années
dans la région de Nara, Osaka et Kyoto. Il faut savoir d'abord ce qu’est la
géomancie chinoise , puis comment l'ancien Japon a choisit les sites de ses
capitales, pourquoi il en a changé souvent et enfin pourquoi la ville Kyôto est
finalement fixée comme la capitale durable pendant 1200 ans.
La fête de Seitsubun
Fête du Setsubun
Selon l'ancien calendrier japaonais, à partir du 4 février, le printemps commence. La veille, le 3 février, dans tout le Japon, se tient la fête du Setsubun. Qu'est-ce qu'on fait dans cette fête ?
Selon l'ancien calendrier japaonais, à partir du 4 février, le printemps commence. La veille, le 3 février, dans tout le Japon, se tient la fête du Setsubun. Qu'est-ce qu'on fait dans cette fête ?
mercredi 12 février 2014
Le nouvel an au Japon
Le Nouvel an Japon
La fin de l’année / la période du nouvel an : oshougatsuRéveillon de la Saint Sylvestre / du 31 décembre : Oumisoka. On utilise aussi le mot : toshikoshi
Les inventions japonaises
Les Inventions Japonaises
Introduction
Le Japon est un petit pays du point de vue géographique, de par sa taille et son insularité, et les japonais, un peuple ethniquement homogène.
La vision du Japon par les étrangers est double. D'un côté, le Japon fascine le monde par son charme traditionnel, sa culture caractéristique, son histoire et son architecture ancienne. D'un autre côté, de nos jours, le Japon est le pays de la modernité, le pays « Kawaii » , des mangas, d’une mode singulière, ou des sushis. En plus de tout cela, le Japon n'est pas seulement le pays des temples ou du thé vert : le petit Japon est un grand inventeur !
Il y a beaucoup d’inventions qui sont nées au pays du «Soleil Levant ». Combien d'appareils électriques ont-ils été inventés au Japon ?
Cet exposé présente certaines inventions japonaise, cite des données statistiques et s’appuie sur des exemples spécifiques.
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